Chère Valérie, quel choc que d'apprendre le décès de Pascal, et que dire dans de telles circonstances car aucune parole ne saurait soulager la peine que tu dois ressentir. Cela fait quelques années que nous nous sommes perdus de vue, nos métiers et nos mutations nous ont happés les uns les autres dans la spirale infernale d'une vie remplie au-delà du raisonnable, et nous avons oublié l'essentiel, l'amitié et la nécessité de la cultiver. Amitié que nous nous portons depuis de nombreuses années, les bons moments passés ensemble à Joux-la-Ville sont inoubliables et marquent une période en or de notre vie à chacun, celle où la vie était devant nous, celle du bonheur en famille, la naissance de nos enfants, les supers moments de convivialité, les rires... Nous étions alors les rois du monde ! Puis les souvenirs ressurgissent à l'occasion de votre arrivée à Montauban, et quelle joie de vous revoir et de savoir que vous vous installiez dans cette région, chère à notre cœur, notre terre d'adoption. Et puis de nouveau des mutations de notre côté... Pourtant ce n'est pas faute d'avoir pensé à vous durant ces dernières années avec l'idée d'une bonne table autour de laquelle nous pourrions nous retrouver, mais voilà, cette affreuse nouvelle de la disparition de Pascal est là pour nous rappeler que le temps nous échappe, la vie est fragile... il est trop tard à présent. Pascal restera dans notre mémoire et notre cœur à jamais. C'est un peu de notre vie qu'il emporte avec lui aujourd'hui, nous regarderons désormais le ciel étoilé en lui adressant nos pensées. Chère Valérie, c'est avec empathie et amitiés que nous prenons part à ton chagrin et celui de tes enfants et t'adressons nos sincères condoléances. Joël et Colette Delancelle